Et après?
Article écrit par Mathilde, Eva et Nolwenn, étudiantes en deuxième année de formation initiale Et par Maëliss et Julie, étudiantes en troisième année de formation initiale.
Beaucoup de personnes de notre entourage se questionnent sur les débouchés possibles à l’issue de l’obtention du titre d’équicien. Plusieurs choix s’offrent à nous :
✓ Salarié : nous avons la possibilité d’être embauchés dans un centre équestre afin de pratiquer l’équicie au sein de la structure. Nous pouvons également être salariés dans un centre d’accueil pour personnes en situation de handicap tel que des Maisons d’Accueil Spécialisées, des Foyers d’Accueil Médicalisés, des Foyers d’Accueil, des lieux de vie, …
✓ Micro-entreprise : en ayant ce statut professionnel, nous avons la possibilité d’être vacataire dans des centres équestres et poneys-clubs. Dans ce cas-là, nous créons un partenariat avec une ou plusieurs structures dans l’optique de louer les poneys et les infrastructures pour pratiquer notre activité. La micro-entreprise est exonérée de la TVA dans la limite d’un chiffre d’Affaire inférieur à 35 200€.
✓ Association loi 1901 : ce type d’association est à but non lucratif, c’est-à-dire qu’elle ne tire pas de profit. Elle va réinvestir avec ses propres bénéfices.
✓ Entreprise individuelle : ceci ressemble à la micro-entreprise. Cela change au niveau du fonctionnement concernant la TVA qui est alors applicable et au niveau du revenu sur les impôts.
✓ Entreprise agricole : la gérance de la société ne se fait pas seul. C’est un moyen lorsque des personnes veulent s’associer. Exemples de types de sociétés agricoles : EARL (Entreprise Agricole à Responsabilité Limitée), GAEC (Groupement Agricole d'Exploitation en Commun), SCEA (Société Civile d'Exploitation Agricole).
Voici des témoignages d’anciennes étudiantes de formation initiale, titrées en juin 2018 de l’école européenne d’équicien :
Marie LAUTIER : « J’exerce sous la forme d'une micro entreprise à DURTAL en Maine et Loire où j'ai 4 clients réguliers. En parallèle, je fais un remplacement maternité dans un IME pour de la médiation équine (10h/semaine) et je travaille dans la protection de l'enfance où j'interviens auprès d'une adolescente de 15 ans au quotidien à qui je propose aussi des ateliers d’équicie.»
Blandine BARBEY : « Je suis en micro entreprise à l’association Wakama Nagi, située à MONJOIE-ENCOUSERANS en Ariège. A partir de mi-mars, j’aurai un groupe venant d'une unité Alzheimer. J'ai un enfant venant d'un ITEP en séance individuelle, et également un autre venant du SESSAD. J’accueille une petite fille qui vient avec ses parents mais pas toutes les semaines. »
Lucie ROUSSEL : « Actuellement, je suis salariée (35h) en tant qu'éducatrice spécialisée dans une association pour adultes cérébrolésés. Je vais avoir 2 ateliers d'équicie avec 2 résidents différents au sein de l’association. J'ai également postulé sur indeed. »
Léa RODRIGUES : « J’ai ma micro-entreprise et je suis prestataire de service pour l'association « Pas à Pas ». J’ai actuellement 10h30 d'équicie par semaine sur deux centres équestres, le centre équestre des Molières et le centre équestre des Bréviaires. »
Margot KUHN : « Après la formation, j'ai eu la chance de pouvoir travailler en tant qu'equicienne en remplacement dans une structure spécialisée en addictologie ainsi que pour l'association Equit'aide.
J'ai la volonté de me spécialiser en addictologie dans le cadre de l'equicie, mais il est compliqué de trouver un poste vacant en tant que salarié et j'envisage ce métier uniquement sous ce statut (en tout cas pour l'instant).
D'autre part, les trois années de formation ont été intenses sur plusieurs plans, et j'ai besoin de prendre de la distance. C'est un choix que je fais également en prenant en considération toutes les charges financières que j'ai aujourd'hui suite à la formation.
Aujourd'hui, j'exerce une autre profession. Je souhaite en effet explorer d'autres horizons et d'autres corps de métiers, avoir le plaisir d'acquérir de nouvelles expériences, avant de pouvoir m'investir pleinement en equicie. »
Amalia GONZALEZ : « Je suis embauchée comme équicienne à 21h/semaine dans un foyer de vie, en remplacement d’une monitrice d’équitation adaptée (CDD de 9mois). Ils m’ont contacté suite à l’envoi de mon questionnaire pour mon mémoire (recherches clientèle). En parallèle, j’ai une micro-entreprise au sein du Haras du Diamant Noir ainsi qu’au Moulin de Chaunoy à Champeaux où j’ai 2 à 3h d’équicie par semaine avec un établissement pour jeunes filles placées par l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance). »